Pierre nous raconte, sa (superbe) course lors de l'UT4M90 le 23 Aout dernier...
"Après une bonne semaine de repos après l'UT4M, qui s'est déroulé le samedi 23 août, il est temps de vous faire un petit CR de cette très très belle aventure Grenobloise. Après 15 jours de vacances près de Nice où j'ai fini d'affuter les cuissots par de courtes sorties avec du D+, des glaces et des pizzas du pays, il était t'en d'aller en découdre sur les sentiers Isérois.
Le départ est donc donné le samedi 23 août à 10h de "Livet et Gavet" pour les 250 coureurs. Le départ commence par une belle bosse, 9km 1700m D+. Rien ne sert de s'affoler, la route est longue. Départ prudent dans un petit groupe, puis progressivement je passe devant pour mener mon train.
Arrivé à la Croix Chamrousse (2253m) dans un brouillard monstre, du vent et quelques gouttes, surprise l'assistance est là et m'aide à me ravitailler. Je pointe alors en 5ème position. Grand étonnement de ma part car j'étais monté à mon rythme qui n'est pas celui de Kiki (Kilian Jornet pour les intimes).
Descente "prudente" jusqu'au refuge de la Pra où le paysage est habituellement magnifique (succession de lacs et de cascades) mais le brouillard nous empêche de voir ce superbe spectacle. Le temps se découvre quelque peu et on peut admirer le magnifique cirque avec les troupeaux de moutons au refuge.
Malheureusement, cela est de court instant car le brouillard revient très vite et les descentes sont plus que périlleuses dans les cailloux rendus glissant par cette pluie fine.
Arrivée à Freydières (km 25) après une longue mais très rapide descente. Mon assistance m'attend. Le pied !!!
Le beau temps est revenu, et c'est maintenant le soleil et le ciel bleu qui vont nous accompagner jusqu'à la fin et nous mener dans le massif de la Chartreuse. Ravitaillement au fromage et jambon de pays, des TUC, du coca et c'est reparti. Je remplirai mon sac au prochain ravito de barres et de gels.
La section plate entre les deux massifs se fait assez facilement pour un gars du plat pays qu'est la Normandie malgré la chaleur. Les jambes sont encore fraiches et la foulée peut être allongée. L'assistance est bien présente à Saint Nazaire. Remplissage du sac en boisson Isostar, gels, barres et lait concentré. Je prends le temps de discuter avec les personnes qui sont venus avec nous pour prendre des nouvelles des autres sur le 90 et le 160.
C'est reparti pour 15 km de montée pour aller se faire pointer à Chamechaude (2052m). Etant un point aller-retour, je croise dans la montée les trois premiers qui redescendent, et me fais donc pointer en 4ème position. Une belle descente jusqu'au ravitaillement du Sapey où je rattrape le 3ème, 2km avant le ravitaillement. Il est plus rapide que moi au ravito mais je mets les gaz en sortie de ravito et revient vite dessus dans le début de montée au fort, où il en remet un petit coup pour me tester.
Mais je tiens et je sens que les cuissots tiennent bon. "Je vais l'avoir cette espagnol !!!!!" Je fais la descente jusqu'au col de Vence, dernier ravito, où je lui mets un petit écart. Ravito rapide pour ma part, jambon-fromage, il ne reste plus que 12km, 200m D+ et une belle descente pour franchir la ligne. En sortie de ravito, je discute avec l'espagnol, in english of course, pour savoir ce que l'on fait. On décide alors de terminer ensemble la course. La nuit est tombée, les frontales sont sorties. La longue descente jusqu'aux rives de l'Isère semble interminable de nuit mais les points de vue sur Grenoble "by night" sont vraiment splendides. On s'arrêterait presque sur le bord du sentier pour le paysage. Les cuisses commencent vraiment à piquer, mais il reste ces foutus 3km de plat sur le goudron où il faut relancer à bloc pour être sous les 12h de course. Je motive Sergio par des "Vamos" pour ne pas trop ralentir. Arrivée dans le parc, la voix du speaker se fait entendre, la fin est toute toute proche. Dernière ligne droite avec du monde de part et d'autre. Je franchis la ligne en 11h59min28s. SOUS LES 12H !!! Pari réussi.
Une très belle course réussie, des paysages magnifiques malgré ce brouillard qui nous a bien empêché de voir les sommets et les lacs. Mais surtout cette troisième place sur une course de montagne où quelques étrangers étaient bien présents. Je retiendrai une chose, c'est que l'émotion de la 3ème place est bien moins forte lorsque l'on arrive à deux. Au final, cet UT4M reste toutefois moins difficile que le GRP avec des portions bien plus roulantes... Mais c'est tout de même une course à faire !!! (Et à y inscrire son nom pour José et Christophe !!!!) "
Papou nous raconte son écotrail de Bercé et sa 1ère place en V4 !!
Super parcours en forêt avec quelques raidillons et beaucoup de racines je ne suis pas tombé.
Etant le seul v4 de la course j'ai fini premier bien applaudi par le public, j'ai mis 1h 21 et je suis content de ma course.
Christophe nous raconte ses "vacances" en Savoie...
"Trail du Galibier, Valloire départ 7h00 dimanche 17/08.
La nuit a été fraîche, 6° au départ, la neige est tombée durant la nuit sur les hauteurs. Mais la météo annoncée est plutôt bonne (il fera très beau toute la journée).
Je décide de partir prudemment (de toute façon pas trop le choix on monte aussitôt de 500 m sur les 4 premiers km) et le but étant de bien finir.
Je gère donc les premières côtes, ça monte et ça descend sur les 8 premiers kms.
Première grosse difficulté la montée au Plan d’orient 2624 m et là je regrette de ne pas avoir pris les bâtons, je pensais que ce n’était pas indispensable sur 45 kms mais à la vue du dénivelé ça m’aurait aidé, tant pis.
Après cette montée pendant près de 10 kms, on descend au camp militaire des Rochilles, ravito (assuré par des militaires). Mes arrêts aux ravitos seront très courts je fais le plein et repars.
Partie assez roulante ensuite avant d’attaquer le Galibier (2700 m).
Ça devient plus dur, parcours technique, exigeant et une grosse montée interminable. Je mets les mains au sol pour m’aider à monter et quand je regarde devant moi et vois les coureurs là-haut…ça va être dur d’y monter. Mais je
La course de Régis pour son Marathon du Mont Blanc, vu de l'intérieur :
" 320ème /2167 classés, 42kms 2015 de D+ et 2015 de D- en 5h06mon23sec, de la pluie du début de la course jusqu’à l’arrivée…et quelques photos.
Le samedi à la remise du dossard il faisait 28/30°, des températures digne d’un mois d’été, idéal pour moi mais le bulletin météo nous annonçait le contraire, pluie, rafales de vent et froid en altitude, difficile à croire pour un touriste comme moi.
Sauf que dès le samedi soir il s’est mis à pleuvoir, donc équipement en conséquence et heureusement que j’avais pris le bonnet et les gants. 11° le matin sur la ligne départ sous la pluie, ce n’est pas trop motivant mais bon on y est, on y reste et on va au bout !
Le départ est assez rapide et jusqu’au 18ème kilomètre, j’y vais à bonne allure sans trop me mettre dans le rouge puis arrive le col des posettes, je monte pas mal pour un Normand, je continue mon ascension avec un petit groupe, arrivée presque en haut : le froid, bonnet et gants sont de rigueur (quoique mettre des gants avec les mains mouillés ce n’est pas le top), j’ai froid aussi aux jambes et au début de la descente c’est difficile. Une fois la descente terminée, au passage dans les petits villages, c’est incroyable l’ambiance.
On continue, la montée sur la flégère, plus facile au début mais avec
Patrice DUMESNIL, seul membre du CCPB engagé en solo sur l'épreuve du Tour de Pays de Caux, nous racontes sa course de l'intérieur...
Voilà, c’est fini …30ème et dernière édition du Tour du Pays de Caux,
Doudeville : Mercredi 28 mai, 19H00, 13,82 km
Foule et embouteillage digne d’une foire. Défilé des délégations étrangères avec drapeaux dans une ambiance de kermesse avec les retrouvailles pour beaucoup de participants venant souvent de très loin aux visages plus marqués mais toujours aussi affutés.
Au CCPB, nous nous retrouvons pour la prise des dossards et la photo qui sera « rituelle ». Départ d’un gros peloton : record de participation avec 266 coureurs et 46 équipes en relais. Traversée sympa du Parc du château de Gatteville digne d’un film sur le Pays de Caux avec son temps bruineux « le cliché, quoi ! ».
Pour ma part, sensations bizarres pendant le 1er tour et je réalise que je n’ai pas fait de course sur route depuis près de 4 ans (sauf le semi de Bolbec en 2012). Le trail est très différent. Echange d’impressions à l’arrivée avec